Trois jours avant la Techno Parade, la techno entre à l’Olympia. Impensable il y a encore quelques mois, un live électronique dans le temple de la chanson française, celui d’Yves Montand et d’Edith Piaf, couronne une grande année pour Laurent Garnier, qui va faire SON Olympia, dont il a déjà foulé la scène de la salle mythique lors de la remise de sa Victoire de la Musique. Prenant le contre-pied de l’imagerie rave, où règnent les projections et les visuels, et du live techno classique (où les artistes sont souvent planqués derrière des machines), il s’entoure de danseurs (comme ceux de la Compagnie des Nuits Blanches), de choristes et de musiciens (dont le fidèle Daniel Bechet à la batterie), pour plus de 100 minutes de show tendu où il déroule ses deux premiers albums tout en s’attachant à explorer de nouveaux territoires sonores. Et finit par transformer l’Olympia en une fournaise dancefloor. Une prestation magique et inoubliable.