Cette fois-ci, ce sont 90 000 personnes qui débarquent à Chambley-Bussières sur un espace de 250 hectares pour faire la fête. On compte par ailleurs environ 130 sound-systems ramenés et 600 gendarmes mobilisés pour l’événement. Comme le rapporte à l’époque le journal Libération, la véritable bonne nouvelle de cet événement concerne son organisation, qui n’a pas connu un seul problème grave. Tandis qu’à l’époque, on soulignait régulièrement dans les médias le manque de sécurité, la consommation de drogue excessive, ou les troubles à l’ordre public, le Free Open Festival 2004 ne déplorera aucune hospitalisation grave durant les quatre jours de l’événement. Le ministre de la Culture de l’époque ne se déplacera pas, mais on notera néanmoins la présence de représentants du ministère de l’Intérieur, satisfaits des conditions de sécurité de l’événement. Un signe que les relations entre fêtards et autorités sont en passe de s’améliorer.